Newsletter n°6
17 janvier 2005


Actualité…

Grève de la Fonction Publique

Le jeudi 20 janvier, TOUS DANS L’ACTION.

En pièce jointe, vous trouverez l’argumentaire de cette grève…

N’hésitez pas à contacter le Sgen-CFDT dans votre département pour connaître les lieux de rassemblement.

http://sgencfdt.iufm.free.fr/Sgen.htm

 

Moi, PE2, puis-je faire grève ?

Le droit de grève est reconnu aux stagiaires.

En cas de grève nationale, académique ou départementale, c’est la structure du Sgen-CFDT correspondante qui dépose le préavis. Il n’y a de préavis à déposer dans un IUFM donné que pour une grève qui le concerne seul.

Le préavis doit comporter : les motifs du recours à la grève, le lieu de la grève, la date, la durée. Il doit être déposé par une organisation syndicale auprès du directeur de l’IUFM, cinq jours francs avant le déclenchement du mouvement. Il couvre l’ensemble des personnels concernés syndiqués, quelle que soit l’organisation d’appartenance, ou non syndiqués.

Pendant la durée du préavis, l’administration est tenue de négocier. Retenues de traitement : la retenue est égale à 1/30e du traitement mensuel pour une grève d’une durée égale ou inférieure à la journée.

Décret n° 82-447 du 28/05/1982

Circulaire Fonction publique n° 1487 du 18/11/1982

 

30 ANS DE LOI VEIL

 

Déclaration de la CFDT, la CGT et l’UNSA

 

Le 17 janvier 2005, la loi Veil aura 30 ans. Cette loi en légalisant l’avortement a permis à des millions de femmes de voir reconnaître ainsi un droit fondamental et de mettre fin aux avortements clandestins qui leur ont tant coûté qu’il s’agisse de leur santé ou de leur vie.

 

Ce droit reste fragile et appelle à la vigilance à l’heure où ressurgissent de nombreux conservatismes.

 

Les organisations syndicales CFDT, CGT et UNSA très attachées à ce droit, tiennent à mettre en avant les éléments suivants :

 

o       350 000 grossesses non désirées se soldent par 220 000 avortements chaque année : ces chiffres désespérément stables depuis vingt ans, montrent à eux seuls, les insuffisances de l’information et de l’accès à la contraception, surtout pour les jeunes.

 

o       Faute de reconnaissance suffisante, le nombre de médecins pratiquant dans les centres d’IVG est en baisse.

 

o       Ceux qui appliquent la loi ont des services surchargés. Cela a des conséquences importantes sur les conditions de travail des personnels et l’accueil des femmes concernées.

 

o       Par manque de place, on reporte des interventions, ce qui oblige certaines femmes ayant dépassé le délai légal, à partir à l’étranger pour subir, moyennant finance, un acte autorisé par la loi française et en principe gratuit (près de 5000 femmes chaque année).

 

o       Il aura fallu attendre trois ans entre le vote de la loi du 1er juillet 2001 et la parution du décret d’application ! Cette loi donne la possibilité aux femmes de pratiquer une IVG médicamenteuse sans hospitalisation. Ceci va permettre de soulager les centres surchargés.

 

o       Malgré la législation, de nombreux médecins refusent de pratiquer des avortements. En France, les étudiants en médecine reçoivent deux heures d’enseignement sur la contraception durant leurs études !

 

C’est pourquoi, les organisations syndicales CFDT, CGT et UNSA demandent :

®    Des actions à l’école pour lutter contre les idées reçues, les préjugés et donner aux filles et aux garçons une éducation sexuelle dans le respect des uns et des autres ;

 

®    L’accès réel à la contraception, en levant tous les obstacles, y compris financiers ;

 

®    Des campagnes larges et régulières d’information et de promotion sur toutes les formes de contraception ;

 

®    Une offre de soins suffisante et adaptée et un accueil de qualité dans les structures pratiquant l’IVG ;

 

®    L’application de la loi, pour toutes et partout sur le territoire national.

 

Colloque national à Lille

« Jouer, une alternative à la violence »

 

Qu’est-ce qu’un espace ludique ?

A l’initiative de Jean- Pierre VILLAIN, Directeur Général de la Mission Laïque Française et de Jean- Louis BERCHET, Président de la Fédération des Industries Jouet Puériculture, 135 espaces ludiques ont été créés en France.

 

Un constat : La violence scolaire peut avoir pour origine l’ennui, le désœuvrement, la solitude mais aussi le mal-être, la frustration, l’échec personnel. La violence sociale apparaît quand les conditions de vie sont insatisfaisantes, l’enfant est une victime. La violence familiale se manifeste par une autorité abusive, l’enfant est en danger.

Nombre de parents  ne jouent plus avec leurs enfants. La télévision reste l’activité passive familiale principale.

 

Le concept : intégré dans le projet d’école, la création d’espaces ludiques repose sur un partenariat : Education Nationale/ Industrie du jouet/ Mairie. La Direction des Enseignements Scolaires garantit l’éthique et le principe républicain quant au choix des jouets mis à la disposition des enfants.

  1. le lieu : Il s’agit d’aménager un local, souvent une salle laissée libre , suite à une fermeture de classe, avec différents jeux et jouets qu’on ne trouve pas habituellement dans une école: coin poupée « Barbie », château fort « Play-mobil », baby-foot, robots, jeux de société, jeux de construction et de manipulation divers.
  2. le temps : pendant l’inter-classe de cantine, à l’accueil, à la sortie de l’école, pendant les récréations
  3. l’encadrement : laissé à l’initiative de la mairie, la plupart du temps, une quinzaine d’élèves;
  4. le public : des élèves de l’école élémentaire par groupe de 15 environ ;
  5. les jeux et les jouets : tous identiques dans tous les espaces ludiques aménagés.

 

Le projet : Il a plusieurs objectifs qui s’inscrivent dans le domaine VIVRE ENSEMBLE mais qui sont également liés aux apprentissages :

Ÿ           remplacer le « va jouer » par le « vient jouer »

Ÿ           prévenir la violence par l’activité ludique

Ÿ           occuper les temps creux à l’école élémentaire

Ÿ           rapprocher les temps scolaires et périscolaires

Ÿ           poser des règles, éduquer à la citoyenneté par le respect des autres, du matériel, du lieu, des jeux

Ÿ           mettre en communication, favoriser les échanges et le récit

Ÿ           transformer le réel, mettre en situation le « faire-semblant »

Ÿ           laisser le plaisir du jeu libre dans un espace de liberté, discrètement surveillé

Ÿ           faire émerger des interactions langagières

 

Le rôle de l’animateur : Il est présent pour assurer la sécurité, pour veiller au respect des règles, pour inciter à jouer à d’autres jeux, pour observer.

 

Un premier bilan : C’est la réussite totale d’une innovation pédagogique qui sera généralisée, la question est de savoir dans quelle condition sa mise en œuvre à l’échelon national pourra se faire.

 

Des questions :

Ÿ           Même si cette expérience se révèle très positive dans la mesure où l’objectif est atteint (moins d’ennui, moins d’agressivité et de violence, les enfants rentrent apaisés en classe et ils attendent avec impatience leur prochain tour d’inscription!) sa généralisation aurait un coût important pour les mairies. Néanmoins, les espaces ludiques seraient créateurs d’emploi .

Ÿ           L’école maternelle a longtemps utilisé les coins jeux pour favoriser les échanges verbaux,  le jeu symbolique et les jeux d’imitation. On constate actuellement que dans beaucoup de classes de grands et de moyens , les coins jeux ont disparu. Les espaces ludiques de l’école élémentaire réabiliteraient – ils les coins jeux des écoles maternelles ?

Ÿ           Les enseignants des écoles concernés semblent être mis à l’écart de cet espace ludique. Ne serait-il pas possible d’ouvrir ces lieux pendant le temps scolaire autrement que pendant les récréations, par exemple un maître du RASED pourrait très bien y aller et travailler avec des élèves en soutien PPAP.

Ÿ           Même si les jeux et jouets ont été choisis sur la base d’une éthique républicaine, dans un film qui nous a été présenté, des jeux pour les filles (Barbie) et des jeux pour les garçons(château fort et soldats) ont la vie dure face à la mixité. Puisque l’animateur est présent pour inciter les enfants à jouer à d’autres jeux, il pourrait proposer aux enfants de « changer de rôle ».

Ÿ           Au démarrage de l’action, les équipes ont pu faire appel aux aides–éducateurs, leur suppression entraîne une difficulté dans l’organisation de cette expérience, les mairies et les structures associatives ont « remplacé » l’AA mais au détriment de quel autre emploi ?

Carte scolaire : comment ça marche ?

Nous voici à nouveau dans la période chaude de la carte scolaire. Chaude parce que la perception des personnels, celle des parents, celle des élus se focalise maintenant sur « quelle classe va fermer ? » ou          « quelle classe ne va pas ouvrir ? » et que la proximité avec les intérêts particuliers est de plus en plus évidente.        

 

La carte scolaire, c’est l’opération qui consiste à transformer des emplois en postes, à répartir ces emplois sur le territoire et à décider de leur utilisation. Nous en rappelons ici les étapes.

 

La répartition des emplois entre académies

En 2000, un groupe de travail national, associant organisations syndicales, élus et parents d’élèves, a élaboré de nouveaux critères, plus complexes.
La répartition opérée par le ministère tient compte à la fois :

·      des évolutions démographiques (gain ou pertes d’élèves).

·      de l’indicateur territorial, obtenu à partir de trois éléments : la densité de la population des 2 à 16 ans, le % de la population dans le rural, le poids du rural isolé.

·      de l’indicateur social.

Ces indicateurs ont en théorie apporté une plus grande équité. Sauf que les clés de répartition restent obscures.  Le ministère évoque des « contraintes structurelles », pour apprécier les situations fines... On peut sans doute admettre que la répartition ne puisse se faire de façon strictement mathématique, mais le flou qui entoure encore ces opérations justifie une prise en charge syndicale exigeante : pour obtenir plus de transparence et plus d’équité.

Depuis la rentrée 2001, le ministère ne procède plus aux répartitions départementales mais attribue des enveloppes aux académies et laisse aux recteurs la charge de procéder aux répartitions entre départements de l’académie.

 

La répartition intra-académique

Cette répartition est effectuée en comité technique paritaire académique (CTPA). Les acteurs sont peu outillés pour procéder à la répartition entre des départements parfois très contrastés au sein de l’académie (quoi de commun, en Midi-Pyrénées, entre le Gers et la Haute-Garonne ou, en Paca, entre les Bouches du Rhône et les Hautes-Alpes?).

 

La répartition intra-départementale

Cette étape est pour la plupart des personnels et des usagers la seule partie visible. Menace de fermeture, demande d’ouverture... Pour les médias et les parents, la carte scolaire est souvent réduite à cela. L’opération devrait pourtant être l’occasion de repenser plus largement les choix de politique scolaire : que fait-on des emplois dont dispose le département? Ouverture de classes, postes pour la formation continue, le remplacement, l’AIS, les décharges de direction, les langues vivantes, les conseillers pédagogiques et les IMF ? Quels types de postes faut-il pour remplir les objectifs que le ministère a fixés et que la politique départementale justifie ? Va-t-on implanter les postes là où les personnels souhaitent travailler ou là où les besoins sont plus importants pour les élèves ? Fait-on une carte scolaire avec le seul souci de contenir tous les remous, ou fait-on des choix concertés au service d’une politique ?

 

En conclusion

Pour la plupart des équipes, les luttes vont s’engager autour de la carte scolaire. Le dossier est éminemment complexe quand il faut conjuguer la volonté d’équité entre départements, personnels et élèves et les attentes quasi-individuelles des personnels par rapport à leurs postes et à leur école. Le dossier est souvent décourageant quand la mobilisation des collègues, bien réduite à l’automne quand il s’agissait de dénoncer le budget, se révèle déterminée quand il s’agit de défendre son intérêt particulier d’école. Ce temps fort de l’année syndicale nous laisse un espace réduit, mais essentiel, pour promouvoir notre conception du syndicalisme : conjuguer réflexion, capacité à faire des choix et des propositions conformes à nos priorités, et engager les actions nécessaires au rapport de force.

 

Quoi de neuf sur la toile ?

 

Quatre documents officiels présentant le système éducatif français ainsi que son évolution sont en libre accès auprès du site internet du Ministère de l’Education Nationale.

Ils concernent : l'enseignement professionnel, l'école maternelle, le primaire et le secondaire et enfin la prévention de la rupture scolaire.

http://eduscol.education.fr/D0039/default.htm

 

Voici quelques logiciels et sites intéressants… (voir aussi sur le Café Pédagogique).

--> ABRACADA CALC

Ce graticiel propose, sous forme ludique, des situations de consolidation du calcul mental, pour les 4 opérations de l'école primaire. Conçu dès le départ pour être totalement paramétrable, il permet à l'enseignant de définir des niveaux pour individualiser les parcours de chaque enfant :

http://www.montagne-cool.com/hosted/abracadacalc/index.php

 

--> CYCLE 1 : Technologie et découverte du monde de la matière.

Sur le site MAESTRO, les programmes officiels de 2002 dans le domaine de la technologie au cycle I. http://www.maikeul.com/liens.php?page=pr2002/c1_dm.htm

 

--> LE SITE DE L'IUFM DE CRÉTEIL est très riche en matière de technologie à l'école et n'oublie pas le cycle I. On y trouve ainsi :

• une bibliographie de livres scientifiques ou pouvant dériver sur un débat scientifique avec les enfants : http://st.creteil.iufm.fr/ressources/bibliographie/debat.htm

• un organigramme expliquant la démarche technologique : http://st.creteil.iufm.fr/reperes/demarche_technologique.htm

 

--> J’écoute puis j’écris

C’est un nouveau logiciel ouvert, pour Windows, gratuit et original.

Applications possibles : toute application pour laquelle on attend de l'élève une réponse écrite précise s'appuyant sur l'écoute d'un message sonore, accompagnée éventuellement d'une image et/ou d'un texte. L'élève écoute un message sonore, puis saisit sa réponse, la réponse attendue étant exactement le nom du fichier son joué, exempt de son extension. Le concept du logiciel permet une personnalisation très aisée des exercices puisqu'il suffit d'enregistrer au microphone ses messages sonores (fichier Wav) dans un dossier pour qu'ils soient reconnus, le nom du dossier indiquant le nom de l'exercice.

Infos complémentaires et téléchargement : http://pragmatice.net/jecoutepuisjecris  

 

--> Education civique

L’éducation à la sécurité routière à l’école : http://eduscol.education.fr/D0161/default.htm

 

 

Dans la presse : Réforme sur l’école, nouvelle loi d’orientation…

Fillon répond aux questions des internautes sur le site du Monde. Semblant de dialogue, certitude de dire vrai, mépris des partenaires...
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-394151,0.html

La réforme en onze leçons
Cette loi s’inscrivant dans la continuité est un mélange d’ancien et de nouveau. Par Emmanuel DAVIDENKOFF  http://www.libe.fr/page.php?Article=267756

Le projet de loi d’orientation pour l’avenir de l’école a été adopté en Conseil des ministres.
Il n’y a aucun changement par rapport au texte précédent.
Téléchargement : http://www.loi.ecole.gouv.fr/_web/templates/exprimezvous.php?NodId=93

"Le projet de loi Fillon veut favoriser l’apprentissage, mais se trompe de public".
E.Davidenkoff, http://www.liberation.fr/page.php?Article=266981

 

http://sgencfdt.iufm.free.fr

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